Pourquoi faire appel à l’hypnose ?

Hypnose thérapeutique historique

Depuis quelques années on entend parler beaucoup d’hypnose, et à vrai dire, c’est un retour en grâce, puisque au XVIIIe siècle, c’est Mesmer qui présente sa théorie du magnétisme animal et la capacité de chacun de guérir l’autre grâce à son fluide naturel. Décrié et adulé, il lance le premier, ce mouvement qui deviendra l’hypnose que nous connaissons aujourd’hui.

Retombée dans l’oubli car décriée par le monde scientifique de l’époque, puis interdite par un décret du roi, elle refait son apparition régulièrement dans des spectacles (hypnose de spectacle), bien loin malheureusement de la première vocation que lui souhaitait Franz Anton Mesmer.

Il faut attendre les années 1880 et les travaux de Charcot, en France, pour la voir réapparaître dans la vie scientifique publique. Charcot utilise l’hypnose principalement pour régler les problèmes d’hystérie, travaux qui seront repris par Bernheim puis par Sigmund Freud qui l’utilisera jusqu’en 1895, avant de l’abandonner. Par la suite de nombreux psychanalystes s’intéresseront à l’hypnose, Kubie, Léon Chertok ou François Roustang.

Dans les années 50, grâce en particulier à Milton Erickson, psychiatre américain né en 1901, l’hypnose franchit un nouveau cap. Sa vision moderne, et son histoire personnelle le conduisent à inventer une nouvelle forme d’hypnose thérapeutique. Elle servira de base à la PNL (programmation neuro linguistique), développée dans les années 70 par Bateson, Bandler, Grinder.

Depuis l’hypnose ne cesse de gagner du terrain, avec un engouement particulier en France, où de nombreuses écoles enseignent l’hypnose comme psychothérapie brève. L’hypnothérapeute travaille sur nombre de problèmes liés soit à des traumatismes lourds ou légers, des addictions, soit à des problématiques de psychoses. Les hôpitaux également font appel à des professionnels formés, pour l’accompagnement des malades et pour des anesthésies parfois très spectaculaires.

La plupart des clients qui tentent cette thérapie brève, basée sur l’hypnose, le font pour arrêter de fumer ou pour vaincre une phobie (phobie de l’avion, phobie des chiens, phobie de l’ascenseur). Pourtant on pourrait ajouter un grand nombre de pathologies, à la liste de ce que l’hypnose est capable de traiter. Entre 5 et 10 séances sont en moyenne nécessaires pour traiter correctement les cas les plus courants, là où d’autres outil thérapeutiques nécessitent plusieurs dizaines de séances.

Laisser croire que l’hypnose peut tout régler serait un non-sens, car derrière l’outil se cache un thérapeute et un malade. Si l’alchimie entre les deux ne se fait pas, ou si le thérapeute n’est pas bon alors l’hypnose restera inefficace. Si par contre, l’outil est utilisé correctement, et que l’alchimie se fait, alors on assiste à des résultats étonnants. Disparition de phobie quasi-instantané, amélioration du sommeil, disparition de symptômes persistants tels que le colon irritable, arrêt du tabagisme, amélioration de la dépression pour ne citer que ces exemples. N’hésitez pas à changer de praticien, si au bout de deux ou trois rencontres, vous considérez que son travail n’a aucun effet.

Le prix des séances varie de 50 à 100 € en fonction de la notoriété du thérapeute et de la région, une somme importante certes, mais qu’est-ce en regard de résoudre des pathologies qui parfois handicapent une vie entière.

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